6 Mai 2013
Comment choisir les annuaires où inscrire son site pour améliorer son référencement ? Le spécialiste Sylvain Richard, de l'agence AxeNet, donne quelques conseils et astuces pour sélectionner les annuaires utiles.
Soumettre un site dans un annuaire est censé être le moyen le plus facile pour obtenir des backlinks. Pourtant, certains annuaires seront plus efficaces et utiles que d'autres en matière de SEO. Quels sont les critères qui permettent de choisir les "bons" annuaires ?
"Avant de recourir au levier assez facile des annuaires, je préconise d'obtenir d'abord des liens plus difficiles à glaner, et de ne soumettre le site à référencer à un annuaire que dans un deuxième temps", précise d'emblée Sylvain Richard, fondateur d'AxeNet, agence spécialisée dans la création et le référencement de sites web. Ce spécialiste admet que les annuaires peuvent être un levier SEO utile pour un site nouvellement crée, "mais il ne faudra pas tout miser dessus, et ne pas dépasser disons les 15% de liens issus d'annuaires, car cette proportion est suffisante pour un site qui commence", ajoute cet expert qui rappelle qu'"un bon profil de netlinking repose sur la variété des liens reçus".
1- Eviter un annuaire pénalisé par Google
"Des annuaires ont pu être pénalisés par Google dans le passé, il faut donc s'assurer d'abord que l'annuaire visé n'ait pas été victime de sanction", conseille Sylvain Richard. "Pour cela, il suffit de taper une requête dans Google correspondant au nom de l'annuaire. Ce dernier doit alors apparaître en premier, et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il y a un problème", précise le spécialiste en référencement.
Sylvain Richard, fondateur d'AxeNet, agence spécialisée dans la création et le référencement de sites web.© S.R.
2- Viser un annuaire bien indexé
Deuxième critère à vérifier pour le gérant de l'agence AxeNet : la bonne indexation des fiches de l'annuaire, qui doit être régulièrement crawlé par les robots de Google. Pour vérifier ce point, il suffit d'aller sur une fiche récemment acceptée dans l'annuaire, copier-coller dans Google sa première phrase (voire la mettre entre guillemets) et voir si la requête fait bien remonter la fiche.
3 - Apprécier l'exigence des annuaires
L'annuaire impose-t-il un nombre de mots minimum ? Les précédentes fiches acceptées contiennent-elles des fautes d'orthographes ? Ont-elles été dupliquées ailleurs ? Y a-t-il de nombreux critères et champs à remplir ? L'inscription peut-elle être faite en moins d'une minute ou en plus de cinq ? "Plus les annuaires sont casse-pieds, plus ils sont efficaces", résume Sylvain Richard.
4 - Analyser des indicateurs plus importants que le PageRank ?
"Evidemment, les référenceurs regardent le PageRank de l'annuaire et de ses pages, et un bon PageRank peut être idéal, mais il y a des fiches ou des catégories qui n'en ont pas, ou pas de bon, ou pas encore, et qui peuvent être intéressantes quand même", explique le fondateur de l'agence AxeNet, qui recommande aussi de regarder d'autres indicateurs, comme le MozRank ou le MozTrust proposés par les outils de SEOMoz. "Je regarde notamment ces indicateurs sur les pages des catégories de l'annuaire. Et je n'oublie pas d'aller regarder les pages 5 ou 6 de la catégorie. Ces pages plus enfouies listent les sites soumis il y a quelque temps. Or, celui que je vais soumettre rejoindra un jour ces pages plus profondes", conseille le spécialiste, qui rappelle qu'"un bon travail de netlinking se fait en pensant à l'avenir, pour que l'efficacité dure".
Des annuaires à fuir : des facteurs bloquants
Au-delà de ces quatre critères de qualité, un annuaire peut aussi présenter un élément rédhibitoire. "Je n'aime pas les annuaires saturés de publicité, où il est difficile de s'y retrouver, et je pense que Google non plus", opine le directeur d'AxeNet, qui admet donc aussi regarder et juger l'esthétique et l'ergonomie des annuaires...
Ce n'est pas le seul facteur bloquant pour cet expert, qui fuit également les liens retours exigés lors de la soumission d'un site à un annuaire. Sur son blog, il vient d'ailleurs d'expliquer pourquoi il faut aujourd'hui, selon lui, fuir ces liens réciproques.