15 Janvier 2009
Mercredi 14 janvier a été une nouvelle journée noire pour les Bourses européennes.
Paris chute de 4,56 %, Londres de 4,97 %, Francfort de 4,63 %, Madrid 4,03 % et Milan 3,56 %. À l'origine des tumultes :
- Nominalisation par le gouvernement Britannique des huit plus grandes banques du pays avec un plan de prise de participation de quelque 65 milliards d’euros.
- Vers 9h45, la Banque centrale européenne injecte 70 milliards de dollars de liquidité. Le taux d’intérêt est alors unique pour chaque banque en fonction de sa demande.
- En fin de matinée, les Banques Popilaire et Caisses d’épargne annonce une augmentation de leur participation dans Natixis alors que la Bourse de Bucarest suspend les transactions jusqu’au lendemain matin suite à une baisse de 10%.
- Le FMI révise ses prévisions de croissance à la baisse pour la zone euro. François Fillon annonce que la crise aura évidemment des conséquences néfastes sur l’emploi et le pouvoir d’achat des français. Le CAC 40 s’affaisse de 4,90%.
- La Bourse de New York ouvre en forte baisse avec un Dow Jones et un Nasdaq qui perdent plus de 2% à l’ouverture.
Les valeurs bancaires ont fortement souffert après l'annonce par la première banque allemande, la Deutsche Bank, d'une perte nette de près de 4 milliards d'euros en 2008. Autre nouvelle qui a relancé le pessimisme des marchés : la notation financière de la Grèce dont les notes de crédit ont été abaissées par Standard and Poor's (S&P) de A/A-1 à A-/A-2. La Grèce devient ainsi le premier pays de la zone euro à voir sa note dégradée par l'agence de notation. La Bourse d'Athènes a perdu 5,47 %.
José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne appelle les pays européens à renforcer leur coordination face à la crise financière.